Pour la Critique
Capitaine Fracasse par Théophile Gautier
La biographie d'un écrivain se porte souvent sur la vie de l'auteur et à ses exploits Littéraires. Plus rarement le sujet démarre sur un autre auteur, afin d'en faire contraste. C'est pourtant ce qui se passe lorsque Brizeux est opposé à Théophile Gautier dans ce compte rendue d'intentions poétiques et biographique. Cependant, même si la méthode peut paraître étrange, n'y a t-il pas chez Sainte-Beuve un but manipulatoire ? A mon sens, l'examen de la structure du texte, et de son cheminement mental auprès du public saurait y satisfaire.
On n'est pas impunément poëte en ce temps-ci : à peine a-t-on prouvé qu'on l'était bien et dûment, avec éclat ou distinction que chacun à l'envie vous sollicite de cesser de l'être.
La négation marqué par le ''n'est pas'' appuyé par l'adverbe ''impunément'' introduit le texte de façon interrogative. En effet, l'ouverture n'étant pas banale, le lecteur cherche à en savoir plus en se questionnant sur le contenu. C'est une phrase d'accroche qui cherche une ouverture, une ouverture matérialisé par le deux-point. Derrière, on trouve un début de justification qui se concrétise par l'adverbe ''à peine''. La phrase vise à mettre en opposition deux situations humaines et opposées.
D'un coté, prouver la qualité littéraires par des mots bien placés. C'est appuyé par la conjonction ''et'' et les synonymes ''bien et dûment'' ainsi que la conjonction ''ou'' qui tente d'opposer ''éclat à distinction'' En réalité, ce ne sont pas des mots opposés, car le mot éclat est perçus comme le proposerait le dictionnaire l'internaute, comme l'intensité d'une lumière vive ou encore la vivacité d'une couleur. Ces mots, dans le cadre de notre socle commun culturel, ou pour reprendre Panofsky, dans notre sphère de représentation secondaire, vont se juxtaposer par référence au succès, à la distinction : ''Le seul mérite a droit de produire des flammes'' dirait l'infante dans le Cid de Corneille. Je triche un peu, elle parlait de passion à ce moment là.
De l'autre coté on demande au poète de ne plus l'être. On peut noter le jeu oral de la sonorité ''sss'' avec ''sollicite de cesser'' et la répétition de l'article ''de''. On trouve un début de réflexion de la part de Sainte-Beuve, dans le sens ou la quantité théorique, ou plutôt la force littéraire de la phrase est plus forte d'un coté que de l'autre. En effet, une double comparaison tient plus de valeur chez le lecteur que de la misère poétique sonore. L'auteur lie la double comparaison avec ''avec'', et ceci se répercute dans le ''à peine'' de sorte que l'on sent qu'il trouve dommage de gâcher du talent ''en cessant d'être poète.''
La prose, de toutes parts, sous toutes les formes, vous sourit, vous invite, vous tente et finalement vous débauche.
C'est bien ce qu'affirme la phrase suivante : ''débauche'' en faisant un raccourcit : ''la prose débauche''. L'accumulation derrière, soutire un chant lexical de la tentation, dans le but d’accroître cette débauche, où, je verrai le péché originel entre le Serpent et Eve. ''Alors le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea.'' La genèse chapitre 3, verset 4 et 6. Du coup, Sainte-Beuve fait gagner son texte en force et pose son avis d'une inexorable manière... Ce qui peut amuser quant on sait qu'il écrit lui même ainsi...
Je n'en sais parmi les poëtes de ces temps-ci, qu'un seul, Brizeux, qui fasse exception et qui ait tenu bon jusqu'au bout pour la vertu poétique immaculée.
Le texte aurait put s'arrêter à débaucher et ferait l'objet d'une pensée, d'une citation laconique sur le triste événement. Mais Sainte-Beuve a un article à terminer et on ne fait pas un livre avec des citations. (Ce qui est faux, si on observe Poésie involontaire et poésie intentionnelle de Paul Eluard. Où il va jusqu'à ne pas écrire une phrase, et tout pomper sur ses camarades.) Bon, l'important est qu'il fasse une seconde ouverture, où il module son propos en disant qu'il reste un incorruptible : Brizeux. Il fait en quelque sorte de lui, un homme au dessus des autres en reprenant l'idée biblique de la vertu, et de l'immaculée. C'est une ''exception'' qu'il fait apparaître, en prenant du temps. Ce temps s'actualise au travers des virgules et le ''qui'' donnant son exploit comme la mort d'un héros à la guerre. Pour plagier le panégyrique, on pourrait faire : ''Aux soldats exemplaires, et à leur chef, Brizeux, qui tirent bon contre l'avancé allemande.'' Il en résulte que, tiré d'une masse au pluriel ''Les poètes'', lui seul, au singulier, s'affirme sur les autres. Le lecteur, à cet endroit ne peut qu'attendre les faits d'armes : Pourquoi, comment, où ? Il aura une certaine attente spectatorielle sur un contenue événementiel. Sainte-Beuve ne se fait pas prier et commence son récit.
Je me rappelle qu'en 1831, vers le temps où paru sa gracieuse idylle de marie, comme je le visitais en compagnie d'un ami, directeur d'un journal, nous le trouvâmes au lit, dans une assez pauvre chambre d'hôtel où il logeait, et assez mécontent du sort ; nous l'engageâmes à travailler et à se joindre à nous pour quelques articles littéraires : à quoi il nous répondit d'un ton sec : « Non, je veux que ma carte de visite reste pure
Première réflexion : on passe de phrases courtes à longues, ce qui étend la durée du récit.
On nous donne une date, ''1831''
On nous situe un lieu, peu précis, mais qui nous indique la situation du visité. ''Une assez pauvre chambre d'hôtel.''
Quelques détails croustillants : un ami directeur de journal, Brizeux est malade, un ton sec.
Et en allant plus en profondeur, il tente de l'alexandrin ''comme je le visitais en compagnie d'un ami, directeur d'un journal, nous le trouvâmes au lit'' avec des hémistiches bien posé par les virgules. Le rythme qui en découle associe à la plaisance d'esprit, une beauté théorique provenant de l'âge classique : de par sa structure, l'alexandrin découpe le temps, en des morceaux semblables, ce qui permet au lecteur, ou au spectateur de voir une cohérence sur le tout que je nomme nature, insaisissable dans son ensemble, mais plus abordable en déformant ce réel de façon inhabituelle, et obligeant le lecteur, de par la bizarrerie de la chose, à redécouvrir ce monde (Entre autre parce que cela diffère de son point de vue habituel et accoutumé) et l'oblige à entamer une nouvelle réflexion sur cette incompréhension, quitte à se laisser déborder de nouveau par celle ci, en atteignant le sublime. Dans le cas présent ça permet de rétablir le déséquilibre formé au début de la phrase.
Le zélateur iras jusqu'à introduire des réalités dans les réalités avec ses points-virgules et ses deux points. En effet, là où la décence voudrait mettre un point, il ne le fait pas et allonge sa phrase de façon superflue. L'enclave introduit une avancée abrupte dans le récit (et donc le temps), ce qui oblige le lecteur à réduire sa perception au niveau des détails, et à s'en tenir à l'essentiel avec les détails croustillants, l'ami directeur, Brizeux malade, etc...
Un petit effet de style est marqué avec la ''carte de visite pure''. Les deux différent de chant lexical et par analogie, on les places dans un monde idéel, où la carte de visite pure signifie que le nom du misanthrope n'est pas tâché par la honte de faire de la prose. Le but de la phrase en elle même est de se placer un pseudo objectivité qui va conforter le lecteur dans sa vision homogène du récit ou plutôt dans sa vision intouchée.
Ce qui, je dois le dire, nous parut légèrement impertinent, à nous qui étions jusqu'au cou dans la prose.
Il n'eu pas fallut que cela dure trop longtemps, on en vient à ce qu'il pense. ''légèrement'' est plutôt énorme, énormément impertinent. L'expression ''jusqu'au cou'' tente de reprendre faiblement la théorie de départ (on sent que ça commence à basculer) La phrase ne tient d'ailleurs que par le ''à nous'' afin de rappeler qui est le locuteur. On peut d'ailleurs noter que le nous reprend non seulement les deux personnages, mais fait plutôt référence au nous royal, grossit par l'ensemble du peuple Littéraire. En réaction de la carte de visite pure, Sainte-beuve exerce une réaction public (Où il s'agit de reproduire ce que pense le public, ou plutôt en le forçant à penser de même.) On se fait presque l'effet d'être insulté par un cuistre fieffé, puisque le vers n'est de toute façon pas la forme ultime de l'art. Et pour moi, l'auteur est terriblement apathique puisque la prose l'est d'autant moins.
Brizeux aima mieux toute sa vie se soumettre à bien des gênes que de prendre sur son cours d'eau poétique un filet suffisant pour faire tourner quotidiennement le moulin.
Faire tourner le moulin signifie gagner sa vie et non pas de l'eau. La phrase tend à contredire celle énoncée plus haut, et revient sur la vision héroïque du poète solitaire, de ce romantique isolé, du meunier des pastorales. Par cette alternance qui va persévérer plus bas, le propos va se voir modulé et supprimé d'une subjectivité trop présente qui aiderait les objecteurs à se forger un avis concret. Benoit Labannière, humoriste français contemporain me disait fort à propos : ''Contenez votre propre critique dans l'œuvre et elle en deviendras intouchable.'' Ce qui se révèle juste, si en créant, on reste suffisamment humble pour en voir les défauts. ''L'orgueil d'un homme l'abaisse, mais celui qui est humble d'esprit obtiendras la gloire.'' disait la Bible. Ce qui peut s'appliquer aisément ici.
Il avait même finit par pousser si loin l'horreur de la prose, qu'il n'écrivait plus ses rares petits billets, toujours fort courts, à ses amis, qu'au crayon et dans un caractère à peine visible, de peur sans doute que les lignes qu'il risquait ainsi ne vinssent à être lues un jour et à le compromettre.
L'anecdote à l'avantage de montrer à quel point l'horreur de la prose est un vice. C'est ici que s'effectue le basculement critique, en appuyant jusqu'à l'extrême le sujet dans son ensemble. Si le poète se prête aisément au jeu, c'est que ses manies sont compréhensible par tous et risible au possible (Sans que Sainte-Beuve n'y appuie une galéjade.) La critique en est d'autant plus pertinente que la fin de la phrase est une interprétation du fait. L'invariable ''sans doute'' y est à la fois certain et incertain de part son apparence ornementale, (puisque la phrase pourrait tenir sans) et va, dans le cadre de l'absence d'adjectif péjoratif se muer en une véritée grotesque. La fin de la phrase fait contraste, de par sa longueur, face aux virgules, et appuie le dernier propos qui se révèle être essentiel pour la phrase suivante.
Mais il est arrivé pour lui comme pour tous les chastes Joseph, c'est qu'on a attribué cet excès de vertu et de continence à son peu de tempérament.
La porté biblique du texte n'est plus à prouver : après Marie, Joseph. Mais vertu et continence sont remis en doute. Nous pouvons regarder le miracle de l'annonciation dans la peinture, mais on jase rarement sur la chasteté de Joseph, sinon pour y lever un doute. Accentué par le présent du ''il est arrivé'' qui rompt avec l'imparfait précédent, l'auto-dérision que forme l'empilement de deux mots régissant dans le même chant lexical et ordonnent un alignement imaginatif du lecteur, finit par grossir le trait de la comparaison, et rappelle par l'invariable connoté négativement, ''peu'', l'adverbe ''tempérament'' qui s'offre le luxe de ne pas se conforter dans la prose. Pour résumer, si Brizeux est notable de ne pas céder à la prose, c'est qu'il est trop faible pour faire autre chose. Sainte-Beuve à prit le contre-pied de sa théorie de base et tourne au ridicule ce qu'il faisait passer pour saint.
Avant de continuer, je fais un pause culture pour dire qu'il aurait été découvert que Joseph, en réalité un vieillard, abritait sous son toit, des fils du même age que Marie et que, revenant de voyage, voyant le ventre de sa femme, aurait préféré confier l'enfant à Dieu qu'à la fureur de la population, la légende faisant le reste.
Il n'en était pas ainsi de Théophile Gautier. Il fut tenté de bonne heure, et il céda. Il n'était pas de ces talents qui redoutent si fort la polygamie.
Du coq à l'âne, et peut-être parce que c'est le titre du chapitre, introduit de fort étrange manière (puisqu'il s'agit d'opposer un homme à un autre afin de le joindre) Théophile Gautier est proposé à trois phrases courtes d'introduction qui se positionne d'abord en négation, puis en une mise en situation identique, coupé d'une virgule séparatrice permettant de bien marquer la rupture et ce, grâce à la conjonction ''et'' situé juste après, enfin par une reprise de la négation qui réfute ouvertement le talent de celui qui fut l'objet d'une manie monogame, accompagné par la contre-critique du positionnement originel, débarque, le voici, le voilà, on l'attendait tous, celui qui se faisait attendre à travers une phrase qui ne réclame qu'un point, Théophile Gautier.
Balzac, le premier, ayant lu "Mademoiselle de Maupin", lui dépêcha un jour Jules Sandeau, à la rue du Doyenné où il était encore, pour l'engager à travailler à la "Chronique de Paris" et Gautier, y contribua en effet pas quelques nouvelles et des articles de critique. Il collabora aussi au journal du soir "la charte de 1830" fondé par Nestor Roqueplan vers 1836 – sans y faire ombre de politique, bien entendu. Il entra au "Figaro" avec Alphonse Karr ; Il y mit des articles de fantaisie, entre autres "le paradis des chats."
Voici enfin le propos tant attendu, ce qui fait la fierté de Sainte-Beuve, sa fameuse technique de la biographie... Dit comme ça, ce n'est pas impressionnant, mais on ne peut lui enlever qu'elle soit bien faite. Un grand nom, Balzac, pour le découvrir, quelques secondaire : directeur de journaux et journaux eux-même, sa première expérience littéraire dans la prose, celui qui l'a introduit, sa visé apolitique, un article célèbre qu'Internet ne retrouve plus, et la fougue littéraire de l'article fantaisiste dans le Figaro. Le tout structuré de virgule et de point bien proportionnés et sans accroches, grâce à des mots de liaison tel que ''entre autre'' ''en effet'' ''où'', un petit peu d'objectivité par le retrait et l'absence de formes littéraire notable, pour laisser place à un contenue essentiellement informatif et je n'oserai le lire, tout en le disant, plat d'intérêt. Il semblerait que ce soit la difficile pilule à avaler, mais bel et bien le centre du texte, car je ne croirai pas celui qui affirmerait que les mots ici ne sont que pure manque de matière ou d'imaginations. Une biographie est une chose rigoureuse, difficile à constituer et lente à travailler surtout lorsqu'on se situe au 19è où ctrl c, ctrl v, wikipedia n'existait pas.^^ Néanmoins, l'extrait étudié se place dans un article plus grand, ce qui nous empêche de faire des raccourcis. Le morceau fait partit d'une esquisse docte échafaudée en une présentation brève, composée de la prétention poétique (en contraste avec Briveux) et d'une biographie succincte reprise par la suite. Quand l'auteur disserte sur un homme, il s'agit d'en apporter chaque éclairages, et le lecteur est au final obnubilé par un contenu qui lui est gras d'informations et donc, plus intéressant.
Le roman Fortunio, où la fantaisie de l'auteur s'est déployée en toute franchise et où il a glorifié tous ses gouts, se rapporte à ce temps de collaboration. Ce roman très-osé, et sur un ton qu'il ne renouvellera plus, parut d'abord dans le Figaro, chapitre par chapitre.
Le champ lexical du subjectif, avec ''goût, osé, franchise, glorifié'', accompagné de la négation ''ne renouvellera plus'' et d'un retour aux phrases courtes, permet au lecteur de revenir dans un lecture plus didactique et moins neutre. Ce qui est assez vicieux dans le sens où ces phrases interviennent juste après une impersonnalité objectiviste. De plus l'auteur affirme un choix de lecture en faisant un éloge du roman, et, le lecteur, entre autre par le nom ''fantaisie'' et son petit coté regret, s'imagine un grand auteur qui aurait cédé à la prose, mais qui n'en demeure pas moins majeur. Ce qui est amusant, dans le sens où ce n'est pas exprimé, mais, par liens logiques, cela va s'actualiser de la même manière chez tous. On note un lien temporel avec ''ce temps de collaboration'' qui se rapporte justement au paragraphe précèdent, et un début d'amorce avec le Figaro qui serait exploité par la suite. Ce sont donc des phrases transitives qui sont prise comme tel, inconsciemment par le lecteur, (ce qui abaisse sa vigilance) et l'influence de plus grande manière.
On déchirait un feuille faisant partie du journal, et cela devait former un livre.
Dernière phrase sur un fait de société, celui du roman feuilleton, ce qui sous entend le format quotidien et la qualité littéraire. L'anecdote s'adresse plus au futur qu'aux contemporains, car c'est d'une banalité exemplaire, déjà qu'à travers les cours nous l'avons appris, le fait semble des plus anodins, et nous fait perdre un temps, que du papier mieux consacré nous eu fait gagner. La présence n'est pourtant pas totalement inutile puisque sans ce mot, le paragraphe ne semblerait pas achevé et paraîtrait bancal. La virgule à ce propos se trouve bien à droite par rapport à l'ensemble de la phrase. C'est une forme qui a tendance à ralentir la phrase, au contraire d'une section à gauche qui l'enflerait, et lui donnerait plus d'importance. C'est par un système similaire que se note le rythme en poésie et en musique. Le texte se poursuivant, le lecteur n'est pas interrompus, mais va digérer ce début de présentation.
Finalement, ces quelques lignes me paraissent notable pour l'opposition des intentions poétiques que je trouve bien pensées, et pour la place que s'offre Sainte-Beuve entre chaques phrases. Il y est toujours plus ou moins présent, mais dans les passages qu'il considère comme important, se retire totalement, afin que seul son travail transparaisse. Le lecteur y est perpétuellement manipulé par divers procédés stylistiques et est amené à faire un même chemin hypothético-déductif, ce qui est en revanche moins réussit, puisqu'il laisse la porte ouverte à des questionnement d'ordre généraux. Il suffit de préférer le vers pour se retrouver en opposition presque systématique avec Sainte-Beuve. Ce dernier préfère une adresse à un public large, et se met en avant à travers les diverses références, et le petit coté : regardez, je suis ami avec des directeurs de journaux... Cette mise en avant permet de mettre du poids à ses paroles et à rendre son propos on ne peut plus manipulateur. Cependant, cet excédent inutile, cette habitude anecdotique ne souligne t-il pas aussi la préférence de Sainte-Beuve à discourir dans son livre, comme à un salon de thé ? Ne serais ce pas plutôt la réécriture d'un monologue oral, un discours critique ?
Dorian Clair | 2012