Comment accueillir nos prochains Migrants ?
Un migrant, c'est encombrant. Ça traîne sur le bord de l'autoroute, avec sa pancarte dysorthogaffique, et ses marmots hagards. Vous lui donneriez une pièce ? Bof ! Qu'est-ce que trois sous changeront à sa situation... ? Vous lui donneriez une Pièce ? Heu... Accepter toute la famille sous son toit, c'est compliqué. L'hospitalité, c'est une charité entre amis, le temps d'une nuit. Nous n'avons pas la place dans nos maisons, ni dans nos cœurs.
La situation pourrit. Comment s'en débarrasser ? Ils sont sous nos yeux, dans l’opprobre générale, pendant des semaines entières. Le matin, ils traînent lorsqu'on va au travail, et au retour, ils sont toujours à la même place... Leur présence nous rend coupable d’inaction : face à l'émotion, certains s'échauffent de racismes, d'autres préfèrent regarder ailleurs - la conscience trouble - et les derniers finissent par être critiqués, car ils ne se transforment pas en rhinocéros. Le problème n'est pas ponctuel, car les crises politiques-économiques-écologiques sont inévitables, et provoquant des arrivées en masses. Pour autant, nous ne pouvons pas les repousser, à moins de se salir les mains définitivement, en bafouant les valeurs humanistes...
Ne les laissons plus traîner dehors, ou un jour, ils seront tentés de s'emparer par la force, de ce qui leur est refusé quotidiennement : le minimum vital. La dignité mise à mal, un honnête homme finit par se transformer en véritable pillard. C'est pourquoi, l’Église doit ouvrir ses portes : son devoir d'asile est un fondement religieux. Des autochtones qui trouvent protection sous le toit de Dieu, sont convertibles... Voilà de vraies brebis égarées ! Libre aux Musulmans et aux Juifs de tenter leurs chances, car un arbre déraciné cherche toujours un nouveau terreau.
Dans un second temps, la France laïque doit leur confier des terres. Si vous les laissez s'accumuler à Paris, ça devient un bidonville que seule la matraque peut disperser. Les banlieues sont déjà bondées par les précédentes migrations : l'entassement de misères est suffisamment ingérable. Il faut leur confier nos villages fantômes, ceux que nous avons abandonnés, en ruines, au fond de nos campagnes, pour qu'ils établissent leurs communautés. Il y en a toute une liste sur Wikipedia. Si l’État n'est pas en mesure de les aider financièrement, ils redresseront leurs toitures d'eux même, et cultiveront des terres. J'ai bien conscience que c'est les reléguer dans des bleds paumés, mais cette situation semble préférable à celle d'origine.
Il est toutefois nécessaire d'entendre les discours anti-migratoires : la porte ne peut pas être grande ouverte, car parmi les migrants, certains n'ont pas du tout l'intention de s'intégrer, et ne cherchent qu'à profiter des atouts du système. Une chose simple peut être faites pour l'acquisition d'un visa définitif : une dictée niveau CM2. Avec notre système bureaucratique, les analphabètes seront toujours des assistés sociaux, même pour des métiers manuels... Si au bout de quelques années, les bases du langage parlé et écrit ne sont pas acquises, c'est que le migrants n'a fait aucuns efforts d'adaptation, ne peut pas être naturalisé, et sera toujours un poids mort. La barrière de la langue franchit, et la communication ouverte, cela commencera à devenir bénéfique pour notre pays, puisque nous aurons importé des savoirs faire : de la main d’œuvre, et une culture à métisser. Leurs sages pourront s'élever dans notre société, et les moins aptes resteront dans ce petit village revitalisé.
Peut-être faudrait-il jouer un gros coup publicitaire et médiatique de la part des puissants : qui sera le plus généreux ? Par exemple, Apple pourrait fournir gracieusement le dernier IPhone sans abonnement pour leur permettre de trouver un travail. Sans ça, ils ne pourraient pas s'intégrer, car nos niveaux technologiques et économiques leurs sont supérieurs ! « Comment ? Tu n'as pas le derniers Iphone alors que tous les migrants l'ont... ! » Libre à chaque boutiques d'inventer des florilèges de cadeaux... Rien n'est vraiment gratuit, n'est-ce pas ?
Tout ceci devrait soulager bien des consciences, et préparer les prochaines vagues. Nous avons de grandes capacités d'accueils. Il suffit d'une décision avec de la poigne, et des points de chute stratégique. Un humain a toujours de la valeur, sauf si on observe uniquement sa capacité économique dans une temporalité donnée, au pire moment de sa vie. Les pays de l'Europe devraient se battre pour en récupérer un maximum, car dans le lot, il y a forcement des atouts à révéler... Le prochain Einstein pourrait se cacher parmi eux...
Dorian Clair 2021-02-03
Victor Hugo acquiesce en silence, et retourne écrire "Les misérables"
