Complainte
Pourquoi nous quittes-tu ? Demoiselle du jour ?
Le chagrin mis à nu. La complainte d’amours.
Des larmes tu nous laisses, dans le néant à jamais,
L’adieu dans une messe : départ précipité.
A jamais la critique prend l’œuvre de ta vie,
Nouvelles mélancoliques aux tristes mélodies…
L’orchestre fatal d’une longue mélopée
Lâche le dernier râle de ta vie échappée.
Le petit sourire sage de ta bouche en soleil
Illuminait le visage, nous rendait sans pareil,
Nous réchauffait le cœur, nous charmait de sa grâce,
Nous brûlait de bonheur : le souvenir fugace.
Mais tous ça est partit, à jamais envolé,
Les ailes infinies d’un corbeau détesté
Emporte vers les cieux avec ma souffrance,
La grâce de tes yeux, ton idylle ignorance.
Nul ne t’es semblable, personne parviendrait,
A remplacer la salle, le vide de ta bonté.
La gloire de ton âme sera perduré,
Car au jamais, grand dam, nous pourrions t’oublier.
Dorian Clair | 2010